Morceau
Sous une mélodie légère, un propos grave. Le son chaud du clavier, la voix chaleureuse de Sôliz, puis des pizzicati à la guitare, le titre est lancé, marqué par un léger et bien agréable groove. Grande source d’inspiration pour Sôliz, la ville est au cœur de la chanson. Ici, celle de son enfance, Aubervilliers et par extension cette banlieue aimée et agaçante, où tout se ressemble. Nostalgique et bienveillante, elle s’adresse à « l’architecte » de la ville de son enfance, un peu trop monotone, monochrome, et bétonnée. Le refrain l’invite à prendre en compte le point de vue (dans tous les sens du terme) des habitants. Mine de rien, Sôliz nous livre un propos hautement politique : peut-on faire le bonheur des gens sur une feuille de papier, sans eux ?
Sur ta feuille de papier, as-tu imaginé Nos cases, nos places, nos joies, nos rancunes Notre infortunePlaidoyer pour une ville plus humaine
Un coup de crayon, et je tourne en rond Tu choisis ce détour et moi j'y passe tous les jours Du matin au soir, les couleurs se font rares Tu as peint nos vies, du même gris, du même gris D'une…
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