Artiste
Bamako, Mali
Née au Mali, c’est en Seine-Saint-Denis qu’elle grandit. Élevée par une mère griotte, et admirant Oumou Sangaré, elle baigne dans la chanson depuis le plus jeune âge. C’est donc tout naturellement que, lassée de ses études de mode, elle décide de partager son talent sur les réseaux sociaux. Elle choisit le pseudo « Aya Nakamura », inspiré du personnage de la série « Heroes » doté du pouvoir de contrôler le temps.
En 2015 elle apparaît déjà sur des featurings, aux côtés de Gradur, Fababy ou encore Abou Debeing. Et en 2017 elle sort son premier album, Journal intime, mais c’est en 2018 que la carrière de la chanteuse décolle. Le single « Djadja » et son refrain entêtant font sensation. Depuis, ses paroles sont chantées dans le monde entier et par toutes les générations.
Queen Aya cumule millions de vues, millions de fans, records et récompenses.
Et pourtant, elle doit faire face à bon nombre de critiques. Les détracteurs, persuadés que ses titres sont un affront à la langue française, ont visiblement mal compris l’ambition de la chanteuse, et de la chanson en général. Elle ne prétend pas plaire à tout le monde et d’ailleurs sa force est de ne ressembler à aucune autre, et de n’avoir jamais essayé.
Sa performance époustouflante à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris en juillet 2024 confirme la place unique qu’elle occupe désormais (et pour longtemps) dans la musique populaire française.
Aya Nakamura pratique un art de tradition orale et non un dérivé mal compris de la passion littéraire nationale.Félix Jousserand, auteur-compositeur-interprète, poète, écrivain, L’Humanité, le 31 mai 2019
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