Morceau
En 2002, Les Rita Mitsouko sort son sixième album studio, La Femme Trombone cinquième meilleure vente d’albums en France ! Une fois encore les Rita inventent, prennent à contre-pied, tout en renouant avec la griffe provocatrice de leurs débuts. “Ce sale ton”, morceau cru, percutant et groovy propose une sorte de gros hard-funk aux arrangements technoïdes. Iso Diop, bassiste et guitariste de haut vol est aux manettes de la production, ça s’entend. Catherine Ringer chante avec une sorte de hargne qui, elle aussi rappelle, les premiers titres du duo.
Selon le groupe, les paroles des chansons de La Femme Trombone ont été écrites après la musique, vite, pour que l’urgence de jouer ne s’érode pas. L’album tourne, avec quelques longueurs d’avance, autour de la figure de la femme, femme-objet désirée, désirable et rejetée. “Ce sale ton” semble pointer du doigt la sale façon de parler, sans doute aux femmes, mais aussi aux amis, d’un personnage dont on semble espérer qu’il s’en sorte, que la chape de plomb de la médiocrité se soulève.
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