Morceau
Quoi de mieux que la puissance cathartique du metal, évolution rageuse du rock, pour exprimer sa révolte ? En 2015 le groupe français Mass Hysteria sort Matière noire, album s’ouvrant sur l’explosif “Chiens de la casse”. La date de publication de cet album n’est pas anodine : l’année s’est ouverte sur les massacres de janvier et se terminera par ceux de novembre. Des dizaines de personnes seront tuées pour avoir vécu librement. Plus que jamais, Mass Hysteria ressent la nécessité de réaffirmer la portée sociale de sa musique et d’aborder les problèmes qui pèsent sur la société française.
“Chien de la casse” est une expression venue des banlieues qui est désormais largement utilisée partout en France. Loin d’être un compliment, elle désigne ce mec pour qui la fin justifie les moyens, souvent peu scrupuleux et agressif. S’il n’est pas méchant, c’est un affamé qui fait peine à voir. Mouss Kelai, le chanteur du groupe, utilise cette insulte comme étendard. Les chiens de la casse, les laissés-pour-compte, les pauvres et les sans-voix, ne supportent plus d’être considérés comme des dangers publics et n’en peuvent plus d’attendre pour voir leurs revendications se réaliser. “Chiens de la casse” se veut être un sursaut du peuple, un cri de combat où tout le monde est représenté.
Que tous les chiens de la casse se révoltent et se rassemblent autour de cet hymne partagé !
Vous avez pris notre tolérance pour une faiblesse Souffrez que votre impatience vous blesse! Nous les chiens de la casse Les sans-dents fous de liberté Ceux qu'on suit à la trace Comme des…
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