Style
Difficile de dater précisément les origines du death metal. Son apparition divise les connaisseurs, toujours avides de controverses. Le death naît dans les années 80, décennie où le metal connaît une diversification de ces branches et une immense reconnaissance populaire. Il s’inspire du thrash tout en repoussant les limites de l’extrême et de la brutalité tant sur la forme que sur le fond. Certains le date de l’album Seven Churches des Californiens de Possessed qui contient le morceau “Death Metal”. D’autres mettent en avant le rôle du groupe Death et de son leader adulé Chuck Shuldiner, originaire de Floride.
Musicalement, le death se caractérise par sa surenchère de tempos, la vertigineuse rapidité de ses rythmiques avec l’invention du blast beat (comprendre : “rythme explosif”). Cette technique de batterie est faite de superpositions de doubles croches effectuées aux pieds et aux mains à un tempo de plus de 150 bpm ! Le chant est quasi inintelligible, il est crié et les voix poussent le growl à fond pour déchaîner les pulsions les plus inavouables.
Ses groupes se forgent une imagerie de mort, de gore et de violence à faire pâlir les plus endurcis. Impossible d’écouter un morceau de Aborted ou de Cannibal Corpse sur une radio mainstream et c’est totalement assumé et recherché par cette scène.
Le death metal connaît toujours une belle vitalité et a su se réinventer au fil des décennies. Plonger dans son écoute reste néanmoins un voyage pour des oreilles averties.
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