Style
Le gqom est le fruit musical de l’énergie des rues sud-africaines, d’une véritable culture. Né dans les années 2010 à Durban en Afrique du Sud, le gqom incarne un désir puissant de faire la fête, de ressentir et d’exprimer ce que la musique engendre sur les corps. Aujourd’hui très répandu dans la ville de Pettermarisburg, le qgom est un genre hybride, mêlant différentes influences de musiques de club à des musiques zulu traditionnelles. Synthétiseurs et sonorités kwaito house - une variante de la house née à Johannesburg en Afrique du Sud - s’associent ainsi aux percus-sions et chants traditionnels Zulu, pour former un style brut, répétitif et terriblement dansant. Irré-gulier et saccadé, le rythme gqom est, avec ses basses bien présentes, très entrainant.
À l’origine du style, on trouve de jeunes producteurs : DJ Lag, Citizen Boy, le duo des Rudeboyz. Illumination Boiz, Okzharp. C’est grâce à WhatsApp que le genre se répand rapidement dans la ville de Durban en 2010. En 2015, il devient internationalement connu, notamment grâce à un titre qui s’exporte très rapidement : « Wololo » de Babes Wodumo & Mampintsha’s. On retrouve même le gqom dans un des derniers albums de Beyoncé avec le titre « My Power » co-produit par l’artiste DJ Lag en 2020.
Récemment, se sont lancées à Paris les soirées « Gqomunion » dont sont à l’origine les deux français Sébastien Forrester et Amaury Rauger, avec l’ambition de célébrer ce style et mettre en avant des artistes gqom dans la capitale française.
Musique d’abord pratiquée dans les rues, le gqom résonne aujourd’hui à l’international dans les clubs de grandes villes.
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