Morceau
Ode à la terre d’adoption de Félix Leclerc, grand monsieur de la chanson francophone québécoise, « Le tour de l’île » est en fait celui de l’île d’Orléans qui, dans les années 1970, était menacée par une urbanisation forcée. L’intro à la harpe nous plonge dans un univers enchanté. Le célèbre poète veut nous décrire la beauté de l’île qui l’a accueilli. Le texte s’inscrit aussi dans la volonté farouche du chanteur à défendre l’identité québécoise et la langue française. S’il peut aussi bien décrire cette île c’est parce qu’il y a usé ses souliers. Souliers qui “ont préféré les plaines” et qui, comme il l’avait prédit en 1951, “iront dans les musées […] pour s’y accrocher”.
Après l’avoir chantée, défendue et y avoir vécu, Félix Leclerc repose désormais sur sa chère île.
Pour supporter Le difficile Et l'inutile Y a l'tour de l'île Quarante-deux milles De choses tranquilles Pour oublier Grande blessure Dessous l'armure Eté, hiver Y a l'tour de l'île L'Ile…
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