Groupe
Paris, France
Pilier de la scène punk métal française, Lofofora s’est formé en 1989 autour des inoxydables Renaud « Reuno » Wangernez au chant, et Philippe « Phil » Curty à la basse. L’arrivée du guitariste Daniel Descieux et de Vincent Hernault à la batterie, dans les années 2000, donne au groupe son visage actuel.
Depuis plus de trente ans, Lofofora se refuse de rentrer dans la case toute prête du métal bourrin, pourtant si commode. Ces furieux-là sont punks, et ce n’est pas une posture, mais ils ne s’interdisent pas de prendre le meilleur des musiques pour construire un répertoire riche et plein de nuances. Les albums de Lofofora alternent envolées punk, riffs métalleux puissants, son saturé ou groove assumé. Ce groupe à la parole sincère et directe s’est même mis à nu en 2018 dans un album 100% acoustique, Simple Appareil, qui en a dérouté plus d’un. Qu’importe. Toute expérience est bonne à prendre.
À l’image de Reuno, toujours prêt à en découdre, Lofofora n’est pas prêt de sortir du ring. Et c’est tout ce qu’on lui souhaite !
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Je suis d’une génération où, quand j’étais tout gamin, les groupes punk installés, c’était les Cramps, Devo, les Ramones et des tas d’autres, et entre ces groupes-là, il n’y avait pas énormément de liens musicaux. Le lien était dans la volonté de faire quelque chose de personnel, d’original et d’affirmé à deux cents pour cent. Le punk, ce n’est pas une esthétique. Aujourd’hui, le punk c’est devenu juste une esthétique. C’est avoir un blouson en cuir, une ceinture à clous et faire deux cent soixante-dix bpm sur trois accords, alors qu’en fait, ce n’est pas du tout ça.Définition du punk par Reuno, frontman de Lofofora, entretien pour Radio Metal – 08/11/2019
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