Maloya

Style

Le maloya en quelques mots

Le maloya est arrivée à La Réunion avec les esclaves importés de Madagascar par les colons français. Liée au culte des ancêtres, cette musique est la part profane du rite sacré du “kabaré” ou “service malgache”, dont les Cafres — la population noire victimes de discrimination et reléguée sur les hauteurs de l’île après l’abolition de l’esclavage — ont conservé la pratique. Ce rituel nocturne, moment de guérison pour le corps et l’esprit pris par la transe, est suivi de la danse maloya.

Accompagné par le roulèr, tambour en forme de petit tonneau, le kayamb et le bobre — arc musical muni d’une calebasse résonateur semblable au berimbau brésilien, d’origine africaine — le chanteur est soutenu par un chœur qui lui répond.

Dans les années 1970, les voix de Gramoun Lélé ou Firmin Viry luttent pour la reconnaissance du maloya comme faisant partie de la culture réunionnaise. Alors qu’Alain Peters l’introduit dans sa chanson rock, Ziskakan le mélange à sa pop créole aux influences indiennes. Mais c’est Danyèl Waro qui va l’imposer sur la scène internationale. Grâce aux talents d’une nouvelle génération, incarnée par Christine Salem, Lindigo ou Davy Sicard le maloya s’exporte comme l’une des musiques du monde les plus en vue.

Playlist

Firmin Viry - Risofé (Live au Sakifo 2013)

22:48

"Malangé" par Christine Salem, 2016

3:45

Emily Loizeau et Danyèl Waro - Dis-moi que tu ne pleures pas

5:58

Emily Loizeau - Dis-moi que tu ne pleures pas (Revisited)

3:22

Making of Dis-moi que tu ne pleures pas

3:59

Rencontre avec le Maloya, TED Talk de Carlo DeSacco (2015)

15:38

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