Morceau
En sol majeur, un accompagnement sobre pour une chanson au vitriol née de sa propre expérience au 13ème régiment de dragons parachutistes de Dieuze (Moselle). Le Forestier ne ménage pas ses mots pour exprimer sa détestation, bien sûr des militaires, mais là, précisément, des parachutistes qui sans doute en sont l’expression la plus repoussante à ses yeux. On y entend même un fond de mépris dans la description du parcours du jeune évoqué dont il ressort qu’il s’est laissé embrigader, qu’il est en quelque sorte le jouet de l’institution militaire. Une grave accusation surgit, qui valut à l’auteur quelques ennuis avec des parachutistes, quand il fait allusion à la torture, dont nous savons aujourd’hui qu’elle a effectivement été largement pratiquée en Algérie. Nouveau coup de canif : puisque que cela est fini, notre parachutiste est employé à encadrer les appelés du contingent (eux savent lire) ce qui est un “ boulot de nana “, pourraient penser les fiers à bras habitués aux embuscades. Chanson coup de poing, “Parachutiste” a valu, on l’imagine, une solide inimitié au chanteur chez les militaires.
Tu avais juste dix-huit ans Quand on t'a mis un béret rouge Quand on t'a dit : "Rentre dedans Tout ce qui bouge." C'est pas exprès qu' t'étais fasciste Parachutiste Alors, de combat en…
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