Morceau
Morceau joyeux, léger et entraînant, « Pata Pata » a propulsé sa créatrice au sommet des hit-parades de la fin des années 1960 et a fait de Miriam Makeba, femme noire sud-africaine expulsée de son pays régit par l’apartheid auquel elle est farouchement opposée, une star planétaire. Pas mal, non ?
Pata pata, c’est d’abord une danse populaire, de fête et de séduction, née dans les rues de Johannesburg, la ville de Miriam Makeba. Celle-ci en fait une chanson qu’elle enregistre d’abord en 1956 dans son pays natal. Elle chante en xhosa, la langue de sa tribu.
Dix ans plus tard, la chanteuse vit exilée aux Etats-Unis. Elle retourne en studio et avec l’aide de Jerry Ragovoy, compositeur et génial producteur de soul, réenregistre une nouvelle version de « Pata Pata ». Et tout y est pour faire un tube. Miriam Makeba, nourrie des disques de Billie Holiday et Ella Fitzgerald, attachée aux racines traditionnelles des chants sud-africains tout comme aux influences des musiques afro-cubaines, concocte un morceau bourré d’énergie, plein d’espoir et finalement universel.
« Pata Pata » sort en 1967, alors que les Etats-Unis vibrent du souffle du mouvement des droits civiques. Les Américains adoptent le morceau tout comme Miriam Makeba, qui le chantera tout autour du monde. « Pata Pata » sera repris par de nombreux artistes, de Sylvie Vartan à la grande voix sénégalaise Coumba Gawlo en passant par Angélique Kidjo.
Saguquga sathi bega nantsi Pata Pata Saguquga sathi bega nantsi Pata Pata Saguquga sathi bega nantsi Pata Pata Saguquga sathi bega nantsi Pata Pata Hiyo mama hiyo ma nantsi Pata Pata Hiyo mama…
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