Punk

À la charnière des années 70, quand les icônes rock des années 60 deviennent des stars bientôt quarantenaires, quand le show-biz du rock ne sait plus compter qu’en stades remplis et millions de dollars, quand la passion semble laisser le pas au calcul, les petits jeunes de 15, 17 ou 20 ans ne marchent pas dans la combine. D’autant plus que la promesse d’amour et de liberté des années 60 semble se dissoudre devant le mur d’un monde dur, où chômage, répression et dépression forment la nouvelle donne.

« No future : pas d’avenir !» se mettent à brailler des jeunes dont la révolte ne dépassera pas ce cri. Mais il est poussé suffisamment fort pour marquer une génération et remettre à l’ordre du jour une musique revêche, urgente et peu embarrassée du souci de plaire au plus grand nombre. Étoile filante du genre, The Sex Pistols en restent la trace la plus évidente, bien que musicalement d’autres groupes tels The Clash ou Damned aient été plus convaincants.

En France, parmi les groupes de la scène alternative, on peut compter sur Bérurier noir, Souris déglinguée, Pigalle, Les Wampas et bien d’autres pour mettre le boxon.