Morceau
En 1958, Guy Béart crée “ Qu’on est bien “. Une chanson légère, à la mélodie apparemment simple (même si le contre-chant d’accordéon mérite tout de même une oreille attentive)… et une ode à l’amour, comme la chanson, en France et partout ailleurs, en produit tant, souvent belles. Nous sommes dans la France de 1958 et il ne peut s’agir que de l’amour d’un homme et d’une femme. A peine évoquée et tolérée ici (“ libres à eux “), l’homosexualité, qui sera un délit jusqu’en 1982, est encore marquée d’opprobre. La “ vraie grammaire “ reste que “ le masculin s’accorde avec le féminin “.
Mais les temps changent ! En 2020, dans un excellent hommage rendu à Guy Béart, sa fille Emmanuelle et Thomas Dutronc modifient le refrain pour accueillir toutes les amours : qu’on est bien dans les bras d’une personne du genre qui nous va !
La chanson retrouve ainsi sa légèreté originelle. Et, selon Emmanuelle Béart, cette réécriture aurait tout à fait réjoui son père !
Ça aurait sans doute fait marrer mon père, fait remarquer Emmanuelle Béart. Je suis certaine que cet irrespect lui aurait beaucoup plu, d'autant plus qu'il a toujours cherché à ce que ses chansons restent vivantes et qu'elles fassent partie du quotidien des gens." Emmanuelle Béart: trahir par amour ", article de Marc-André Lussier dans La Presse, 6 juin 2020
Qu'on est bien dans les bras D'une personne du sexe opposé! Qu'on est bien dans ces bras-là! Qu'on est bien dans les bras D'une personne du genre qu'on n'a pas. Qu'on est bien dans ces…
Qu'on est bien dans les bras D'une personne du genre qui nous va Qu'on est bien dans ces bras-là! C'est une prière La prochaine aime le prochain C'est une grammaire Le masculin s'accorde avec…
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