Morceau
Sous la forme d’un monologue, « Quatre boules de cuir » raconte la discussion intérieure d’un jeune boxeur qui mène un combat contre Kid Marin, un boxeur plus âgé, respecté, mais qu’il faut vaincre. Hélas, au terme du combat, notre jeune tigre comprend qu’il lui faudra encore et encore recommencer, jusqu’à vaincre, demain sans doute… Nougaro, complètement habité, joue ici de son swing jazzy pour dire le swing du coup de poing.
La boxe. Sans doute moins populaire de nos jours, la boxe anglaise, à l’honneur dans ce morceau, fût au fil des années 50 et 60 une discipline courue par un public ardent issu de toutes les classes sociales. Les boxeurs, véritables dieux du stade cornaqués par d’implacables managers, avaient des noms magiques tels Cassius Clay (Mohamed Ali), Marcel Cerdan, Georges Carpentier, Joe Louis, Battling Siki. Encore aujourd’hui, grâce à l’essor des arts martiaux et la diffusion d’autres formes de boxes (muay thai, MMA, kick-boxing), ce sport, comme le foot ou la musique, présente la possibilité d’une ascension sociale pour beaucoup de jeunes.
Avec « Quatre boules de cuir », clin d’oeil aux gants des combattants, Claude Nougaro rend hommage en chanson à cette discipline à laquelle beaucoup de jeunes hommes et maintenant de plus en plus de jeunes filles s’identifient.
Quatre boules de cuir tournent dans la lumière De ton œil électrique, Boxe, Boxe, Ô déesse de pierre Quatre boules de cuir, mes poings contre les siens, Moi le jeune puncheur, Boxe, Boxe, Lui,…
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