Reco-reco

Idiophone à encoches en bois, en bambou ou en métal dans ses versions les plus récentes, les encoches étant constituées par des ressorts. Il est raclé avec une baguette simple ou un grattoir doté de plusieurs dents. On l’utilise dans la batucada, la samba, la capoeira, etc. avec des percussions et rarement seul. Ce type de racloir sert aux Amérindiens du Brésil pour accompagner leurs cérémonies. Aussi peut-on lui attribuer une origine amérindienne. Mais il est également utilisé en Afrique, notamment chez les Bantous d’Angola, où il est plus long. Cette constatation ne permet pas de se prononcer définitivement sur sa provenance.

Fabriqué à partir d’éléments existant partout dans la nature tropicale, il n’est pas étonnant de trouver ailleurs des racloirs cousins, de formes plus ou moins différentes. En Guadeloupe, par exemple, le “siac” accompagne le quadrille, et parfois le gwoka. En Angola, le “dikanza” rythme la “rebita” traditionnelle. Dans ces deux cas, ils sont plus long que le reco-reco.