Style
C’est l’ancêtre du R&B dont la force ne se dément pas aujourd’hui. Il s’agit d’une forme musclée du blues interprétée en général par des quintettes comportant basse, batterie, saxo, piano et chant. Quand la vogue des big bands, ces grands orchestres de jazz qui ont dominé la musique américaine des années 20, 30 et 40 (quinze musiciens, costumes à liserés satinés et swing à gogo), est passée de mode — détrônée par un jazz plus introspectif, joué par des formations réduites — des centaines voire milliers de musiciens, noirs pour l’essentiel, se sont orientés vers une musique plus rythmique, faite pour danser et jouée dans des clubs par de petites formations, économiquement plus viables.
Davantage tourné vers le public noir (les «race records» lui sont destinés et dans le sud la ségrégation est de rigueur) le rhythm and blues porte des textes souvent drôles et particulièrement sexués, bourrés d’expressions argotiques. La structure rythmique est binaire (le beat porte sur les premier et troisième temps), le chanteur (shooter) s’époumone et le saxo ponctue. Dans la même famille, excelleront les groupes de doo-wop, formations vocales avec voix basse, baryton, soprano dont le « doo-wopado-woooh » forme un tapis sur lequel chante le soliste.
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