Artiste
Hazlehurst, Mississippi, États-Unis
Né dans le delta du Mississipi en 1911, Robert Johnson pose les jalons du blues moderne. Harmoniciste et guitariste éblouissant, le bluesman amateur de femmes a une réputation sulfureuse. Comme la grande majorité des musiciens noirs des années 1930, il joue dans les lieux mal famés, des bars crasseux pour un public peu recommandable. Robert Johnson enregistra deux séries de morceaux en 1936 et en 1937. Seuls 41 nous sont parvenus, dont Crossroads, Love in vain et Sweet Home Chicago. Suffisamment pour se convaincre de sa place en haut du panthéon des guitaristes.
Une rumeur tenace lui colle aux basques : il aurait vendu son âme au Diable à un carrefour, en échange de son talent foudroyant. C’est cette rencontre que raconte le documentaire Netflix légèrement excessif « Devil At The Crossroads » en 2019. Une scène du film « O’Brother » réalisé en 2000 par les frères Cohen y fait aussi référence, avec humour et un des épisodes de la séries Supernatural lui rend hommage (le 8 de la saison 2).
Foudroyant en effet : sa carrière aussi marquante qu’éphémère sera brutalement stoppée à sa mort en 1938. Robert Johnson meurt assassiné à 27 ans, pour avoir regardé de trop près la femme d’un barman. Il ne reste de lui que ces 41 enregistrements, une poignée de photos et une aura légendaire.
2:21
5:18
1:58
3:06
1:57
10:42
Vous trouvez qu'il manque un média ?
Créez un compte ou connectez vous pour suggérer d'autres médias.
Se connecter