Morceau
Sorti en 1954, ce premier succès révèlera le « King » au grand public américain et marque le début de l’âge d’or du rock’n roll et du rockabilly. « That’s Allright Mama » est en fait une version rock et accélérée d’un morceau du bluesman noir Arthur « Big Boy » Crudup enregistré à Chicago en 1946. Cette courte reprise dédicacée à sa maman est improvisée par Elvis Presley lors d’une session d’enregistrement dans les studios Sun de Sam Phillipps, producteur de blues et rhythm’n blues à Memphis, qui “cherchait un Blanc qui chante comme un Noir”. Il vient de le trouver.
Accompagné d’une guitare et d’une contrebasse uniquement, le chanteur créé un cocktail inédit entre deux mondes qui ne se parlait pas : un mélange ravageur de blues, de country et de rock qui électrisera une jeunesse blanche qui s’ennuie un peu. La radio, les magazines et l’arrivée massive des télévisions dans les foyers permettront au personnage d’Elvis Presley, banane et déhanchement provoquant compris, de conquérir le cœur et les oreilles des adolescents des années 1950.
Si je trouvais un Blanc qui ait le son noir et la sensibilité noire, ça pourrait me rapporter un million de dollarsSam Phillips, fondateur de Sun Records, producteur de B.B. King, Rufus Thomas et… Elvis Presley
Well, that's all right, mama That's all right with you That's all right, mama, just anyway you do Well, that's all right, that's all right That's all right now, mama, anyway you do Well, Mama,…
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