Samba

Le terme samba est communément employé au féminin, mais les lusophones parleront plus volontiers du samba, en transposant en français le caractère masculin propre à son nom brésilien d’origine.
Cette musique est apparue dans les favelas de Rio de Janeiro au début du 20e siècle et est au centre de son fameux carnaval. Héritière de styles africains, dont le semba angolais, la samba a aussi bénéficié d’apports européens comme la polka ou la habanera et de genres nationaux tels le maxixe ou la samba de roda bahianaise. La première école de samba est apparue en 1928 dans le quartier Estacio de Rio.

Depuis chaque quartier de Rio et de nombreuses autres cités du pays ont ouvert une école où, tout au long de l’année, les percussionnistes (jouant cuica, surdo, tamborim, pandeiro, reco-reco), les joueurs de cavaquinho, les chanteurs et les danseurs peaufinent leurs prestations en vue du prochain carnaval. Les musiciens Pixinguinha, Cartola, Nelson Cavaquinho, Dorival Caymmi ou la Velha Guarda da Portela ont marqué l’histoire de cette musique.

Mais peu de musiciens brésiliens ont échappé à l’exercice d’écrire une samba pour le carnaval. Les plus grands noms, Caetano Veloso, Milton Nascimento, Gilberto Gil ou encore Jorge Benjor s’y sont essayés avec succès. Plus que tout autre genre de ce pays très musical la ou le samba symbolise l’identité du Brésil.