Morceau
L’ombre de Rachid Taha accueille l’auditeur dès les premières notes de ce titre qui ouvre l’album Mademoiselle. Léger et dansant le titre tourne agréablement sur un tapis de percussions et un chapelet de notes électriques dont on se demande comment Mehdi Haddad parvient à les jouer avec autant de puissance. Les sonorités des machines se conjuguent parfaitement à celles des guitares et du oud, alliage parfait. Rodolphe Burger, expert du parler-chanter, sans doute appris à tant écouter Gainsbourg, égrène ce chant de séduction malicieuse de sa voix profonde rejointe, dans les refrains en arabe, de celle rugueuse à souhait, de Sofiane Saïdi. Les parties instrumentales transpirent une sorte de fureur hendrixienne ; le oud devient furieux et la rythmique de plus en plus ferme, dure. Le tourbillon entraine l’auditeur. Excellent.
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