Waterphone

Cousin du thérémine, le waterphone est un instrument de la famille des percussions apparu dans les années 1960. Son nom provient du fait que l’on peut verser de l’eau dans l’instrument, pour faire résonner les sons. Aucun lien avec celui de son créateur, le peintre et sculpteur américain Richard… Waters !

Sa facture est étonnante : le waterphone est composé d’un réservoir arrondi en métal, et sur ses rebords sont placés des tiges en bronze de différentes longueurs déterminant la hauteur du son produit : plus la tige est longue, plus le son sera grave et inversement ! Au centre du réservoir se tient un tube, dans lequel se trouve de l’eau.

Le waterphone permet de produire différents types de sons et de textures sonores, en fonction de l’ustensile avec lequel le musicien joue ! Il est possible de frotter un archet de contrebasse ou de violoncelle sur les tiges de métal, ou bien de les frapper avec des baguettes. En fonction du jeu du musicien, le son métallique du waterphone peut évoquer le chant des baleines, le cosmos ou encore le paranormal… À partir des années 70, le waterphone est régulièrement utilisé dans les bandes originales de films d’horreur ou de science-fiction, créant une atmosphère sonore de malaise et d’épouvante.