Mon amie la rose*

“Et Rose elle a vécu ce que vivent les roses, l’espace d’un matin…”
François Malherbe, poète français du XVIème siècle, écrivit de la poésie française, dans une “Consolation à Monsieur Du Périer”, pour la mort de sa fille. On peut citer aussi, à la même époque, “Vivez si m’en croyez, n’attendez pas demain. Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie”, signé Pierre de Ronsard, dans ses “Sonnets pour Hélène”. Aucun doute : écrivant la chanson pour la jeune Françoise Hardy, son auteur avait en mémoire ces deux inspirations. Plus tard, Natacha Atlas en signerait cette belle adaptation parfumée des senteurs de jardins d’orient.