Mieux que le 78 tours en laque...
... le disque microsillon nous envahit ! (image Record Station)
Jusqu’en 1946, quand les laboratoires de la Columbia Broadcasting System (CBS) inventent le microsillon fait de polychlorure de vinyle, bien plus léger, résistant et d’une qualité supérieure. Il tourne à 33 tours et 1/3. Sa concurrente, Radio Corporation of America (RCA) bataille pour imposer son standard : le 45t/minute. Deux usages s’affirmeront : le 45 tours qui lance les succès et passe dans les juke-box et le 33 tours qui réunit plusieurs succès sur un disque, l’album. Les majors du disque se frottent les mains : l’avenir est radieux, les bénéfices s’annoncent pharamineux.
Ces deux supports lancés, la voie est ouverte pour la diffusion massive de musique auprès d’une nouvelle génération, celle des baby-boomers qui découvrent dans l’euphorie des musiques pour danser, notamment le rock, écoutées sur des électrophones portatifs, conçus pour écouter de la musique avec les copines et les copains, loin des parents ou dans des juke-box scintillants installés au milieu des bars. Dans les années 60 la sophistication gagne à la fois la musique, les enregistrements et les appareils de lecture, devenus chaîne haute-fidélité “hi-fi”, pour écouter les albums de pop ou les opéras. Même les punks seront en stéréo ! D’ailleurs les radios passent à la FM (modulation de fréquence).
Ecouter ses disques à soi, dans sa chambre
Ecouter la musique avec un bon son : la haute fidélité