Qui savaient manier à ce point le calembour, l’à-peu-près, le jeu de mots, on en avait vu avant lui : par exemple les écrivains humoristes Alphonse Allais, Alfred Capus, Cami. Mais jamais il n’y aura d’autre Boby dans la chanson. Débarquant de Pézenas à la fin des années 1950, il devient une figure réjouissante et bonhomme de la décennie suivante. Hurluberlu, rigolo, on l’aime bien, mais sans prendre la véritable mesure du travail insensé qu’exigent ses textes, d’une rigueur inégalable dans l’absurde et la loufoquerie. Regardez le petit rien de tristesse ornant sur chaque photo son regard. C’est peut-être celui d’un homme qu’on ne prenait que pour un clown, quand il était d’abord un damné poète.
Boby Lapointe
Elle s'appelait Françoise Mais on l'appelait Framboise ! Une idée de l'adjudant Qui en avait très peu, pourtant, des idées… Elle nous servait à boire Dans un bled du Maine-et-Loire Mais ce…