Cet enfant kabyle d’Algérie arrive en France en 1970. Chanteur de l’amour, de la paix et de la tolérance, il témoigne aussi de la souffrance et du désarroi de l’immigré. C’est en interprétant des chansons du répertoire français dans des cabarets de la rue Mouffetard à Paris qu’il fait ses premières armes. Recommandés par Claude Villers, fameux animateur de France Inter, il rencontre un vaste public qui fait une fête de chacun de ses concerts. Il atteint la notoriété avec “Arjouth” pui “M’ara d-yughal”, chanson qui sera reprise de nombreuses fois. Avec talent et générosité, il est un des meilleurs ambassadeurs de la musique et de la poésie du Maghreb.
Djamel Allam
Nous aurons du pain Doré comme les filles Sous les soleils d'or Nous aurons du vin De celui qui pétille Même quand il dort Nous aurons du sang Dedans nos veines blanches Et le plus…
L’âge d’or, le premier âge du monde, est un mythe puissant. Ce magnifique texte de Léo Ferré évoque l’âge d’or comme un temps d’abondance où miel et nectars coulaient à flots, sublime utopie où amour et paix seraient le quotidien des hommes. Cette reprise de la chanson de Léo Ferré s’abrite sous une orhcestration nouvelle avec quelques ornementations musicales où darbouka et karkabous donnent la pulsation. Les mots de Ferré louent les merveilles du Monde. Djamel Allam, sans en changer le sens, les interprète simplement. À travers sa voix, on entend les merveilles de l’Afrique du Nord où le soleil tape comme une main sur un tam-tam.