Un personnage décalé qui joue les troubles-fêtes, Bertand Soulier s’est fabriqué un rôle sur mesure avec un passé de chanteur vedette ô combien haut en couleurs ! Le fantaisiste Soulier sait marche d’un bon pied. À la fois ingénieux, inventif et inspiré par des artistes comme Gainsbourg, William Sheller, Michel Berger ou encore Alain Bashung, il sait mettre en scène ses chansons. Cet artiste montant nous ravit par ses mélodies qu’il exécute brillamment au piano et à la guitare, chantant l’amour sous toutes ses formes. Un plaisir de rires et de larmes.

Un enfant de la Seine Saint-Denis dépeint la ville où il a grandit, Les Pavillons-sous-Bois… Les souvenirs d’une enfance simple et heureuse contrastent avec la description de sa ville et de ce qu’elle est devenue. Jusqu’à laisser percer une pointe de détestation: “je n’y remettrai jamais les pieds” proclame le chanteur ; Le piano égrène une mélodie mélancolique et grave régulièrement rehaussée par des cuivres à la couleur sombre. Entre nostalgie et ironie, “Pavillons-sous-Bois” est une jolie réussite.