On sait bien que le Québec regorge de chanteurs et de chanteuse en tous genres. Certes, il y a Céline Dion, mais il y a aussi Diane Dufresne. Si en France, elle est considérée comme une chanteuse de variété populaire, au Québec, c’est une icône incontournable. Née à Montréal en 1944, Diane Dufresne entame sa carrière en France dans les années 1960, mais commence réellement à marquer les esprits pendant la décennie suivante au Québec. En collaboration avec le parolier Luc Plamondon et le compositeur François Cousineau, elle sort son premier album, Tiens-toé ben, j’arrive !, en 1972 où figure premier grand succès : “J’ai rencontré l’homme de ma vie”.
Les succès s’enchaînent pour la jeune chanteuse qui devient vite une star. Avec des concerts-performances électriques aux vocalises impressionnantes et aux tenues extravagantes, Diane Dufresne anime les foules. En 1978, c’est la consécration grâce à sa participation dans Starmania, célèbre opéra rock co-signé par Luc Plamondon (toujours lui) et Michel Berger dans lequel elle chante le hit “Les adieux d’un sex symbol”. A partir des années 1980, Dufresne collabore avec divers artistes français comme Serge Gainsbourg ou Pierre Grosz, et au Québec avec Robert Charlebois. Chanteuse avant-gardiste, débridée et provocante, elle a su conquérir le cœur du public et devenir une artiste incontournable. Sa voix puissante à la tessiture impressionnante peut monter très haut dans les aigus et descendre très bas dans les graves. On peut entendre la rage qui l’habite. Diane Dufresne est une artiste de scène qui sait jouer la comédie et interpréter jusqu’au bout ses chansons.
Diane Dufresne
Aujourd'hui j'ai rencontré l'homme de ma vie Oh-oh-oh-oh aujourd'hui, au grand soleil, en plein midi On attendait le même feu vert Lui à pied et moi dans ma Corvair J'ai dit: "Veux-tu un lift…
Trouver le prince charmant… Éternelle question posée dès le plus jeune âge quand on est une fille, tandis que les garçons quettent la princesse… Une rencontre hasardeuse, le destin qui frappe quand on ne l’attend pas? C’est ce qu’on entend dire souvent… Pour Diane Dufresne, la rencontre s’est faite à un feu de route, au volant d’une voiture… La petit pointe d’anglais (très québécoise) du texte au ton moqueur donne du swing à cette chanson pleine d’entrain et de bonne humeur… Un léger féminisme y pointerait-il le bout de son nez?