Une gueule d’ange. Un goût prononcé pour les douces mélodies “pop” des années 60. Une capacité à plaire au public large… Tout pourrait cataloguer Delpech au rayon des chanteur qu’on croit sans charme, qu’on croit sans profondeur ni relief. Ce serait oublier qu’il est un chroniqueur juste et habile de la société française et de ses évolutions. Sensible ne veut pas dire niais. Ses mélodies sont de celles qu’on n’oublie pas et qui se fredonnent toujours avec bonheur. Comme Voulzy, ce tendre n’est jamais mielleux. Prenant de l’âge, il s’est fait plus discret. Ses disques récents méritent pourtant une oreille plus qu’attentive.
Michel Delpech
Refrain : Wight isWight Dylan is Dylan Wight is Wight Viva Donovan C'est comme un soleil Dans le gris du ciel Wight is Wight Hippie, hippie, ...pie Hippie hippie Hippie hippie Ils…
En pleine vague du flower-power, on célébrait la non-violence, l’amour et la musique. Ce fut Woodstock aux USA et, en Europe, le festival de l’Ile de Wight. Deux marées humaines de chevelus venus écouter en paix tous les grands noms de la pop music anglo-saxonne. Les chanteurs français brillaient par leur absence, même si Johnny Hallyday se déguisait en hippie. Ce fut Michel Delpech qui fit passer le message au grand public français, qui n’avait sans doute pas tout saisi. «Wight is Wight ». Pour dire que quelque chose était VRAIMENT en train de changer …