« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ». Depuis ce soir de 1997 où s’en allait Barbara, la chanson française désespère de retrouver une interprète aussi majestueuse, irréelle et vibrante. Il y avait dans cette femme tant d’humanité à fleur de peau, dans sa voix tant de souffrance contenue et peut-être un rien de troublante folie… Comme interprète, auteur, compositeur, son alchimie demeure inaccessible, La différence entre talent et génie, peut-être.
Barbara (2)
Bien sûr, ce n'est pas la Seine, Ce n'est pas le bois de Vincennes, Mais c'est bien joli tout de même, À Göttingen, à Göttingen. Pas de quais et pas de rengaines Qui se lamentent et qui se…
Hier ennemis, désormais frères européens… Mais qu’adviendrait-il si par malheur, demain ?… Pour saisir la force et la beauté de cette chanson, il faut se replacer dans le contexte des années 1960. Vingt ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale venait l’heure des réconciliations entre Allemands et Français. Cela ne signifiait nullement l’oubli des guerres passées et des ultimes horreurs. Mais, oui. Dans la petite ville de Göttingen, des gens vivent et ce sont de braves gens.