En deux albums, Mélanie Georgiades, universellement connue sous le nom de Diam’s, est devenue une icône. Il est impressionnant de voir comme elle a su rapidement fédérer, autour d’un style, d’un nom et d’un profil, les ados de collèges et le jeunes femmes de vingt cinq ans. Voilà ce qui s’appelle, dans les métiers du disque, réussir le parfait “cross-over”. C’est-à-dire adapter un style, ici le rap, au plus large public, sans pour autant renoncer aux codes qui en ont fait le succès à l’origine chez un auditoire “ciblé”, donc plus exigeant. De sorte que Diam’s devient, pour tous les observateurs, une porte-parole crédible représentative de toute une génération.

Quel portrait robot ! Quel cahier des charges ! Quelles exigences ! De quoi freiner bien des ardeurs masculines. Heureusement, la jeune demoiselle précise qu’elle est en plein rêve. Un rêve du garçon idéal sans doute inspiré par les posters accrochés au-dessus du lit de sa chambre d’ado.