Voilà quarante années qu’Enrico Macias incarne, à mille lieues des esthétiques électriques (rock, rap, ou techno), une chanson populaire et souriante, humaniste et généreuse. Il a souvent chanté les joies simples de la vie. Il aime les ritournelles, ces refrains qu’on reprend sans même y penser. Mais il sait aussi payer de sa personne et s’engage pour la paix. Il rêve en toute sincérité que tous leshommes soient frères, amis, et pour y croire toujours il faut beaucoup de patience. Enrico Macias est aussi, les amoureux de musique diraient surtout, un guitariste étonnant, expert dans le style arabo-andalou
Enrico Macias
J'allais le long des rues Comme un enfant perdu J'étais seul j'avais froid Toi Paris tu m'as pris dans tes bras Je ne la reverrai pas La fille qui m'a souri Elle s'est seulement retournée et…
C’est une valse, rythme idéal pour narrer l’histoire d’un homme confronté à l’incertitude du destin. Où va-t-il donc atterrir, ce pauvre hère soudain mis à la rue par la vie? Qui se retrouve seul, dans une ville inconnue? Il erre, il espère. Pour ce jeune rapatrié d’Algérie, la rencontre avec la capitale sera heureusement féconde. Les quatre premiers vers sont exprimés dans des mots très simples. Et c’est précisément de là que vient leur force.