Prenez une star de la chanson au plus haut du succès : J-J Goldman. L’homme avait auparavant tenu la guitare dans un groupe « pop » nommé Taï-Phong. C’est là qu’il avait rencontré ce guitariste gallois, Michael Jones, qui deviendrait son fidèle accompagnateur. À ces deux-là ajoutez Carole Fredericks, l’impressionnante choriste américaine. Ce trio dura cinq ans (1990-1995), pour vivre encore plus fort l’aventure humaine, de musique et d’amitié, qu’ils avaient tissée au fil des tournées, des disques, des expériences partagées. Depuis, Carole s’est éteinte. Michael continue en solo. Et J-J Goldman demeure le compositeur français le plus auréolé de succès qui se puisse imaginer
Fredericks-Goldman-Jones
Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt Sur les ruines d'un champ de bataille Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens Si j'avais été allemand? Bercé d'humiliation, de haine et…
Il est parfois facile, confortable, de se draper dans les certitudes. Mais qu’aurions-nous fait, chacun de nous, sur le« vrai » chemin de l’histoire ? Là où se jouent soudain les vrais combats, pour l’honneur, la liberté, le droit des hommes à vivre dignement? Combien de militants tracassés par ce doute : aurais-je eu, dans le « vrai » monde, l’étoffe d’un héros ? Aurais-je été meilleur ou pire que tous ces gens ? Cette interrogation fondamentale, exprimée par des mots simples et justes, fait de ce texte un des plus convaincants de Goldman. Le piano ouvre la chanson avec solennité, l’enchaînement des accords force notre attention.